La citadelle et les murs de Dikranagert (Diyarbakir), construite par Dikran le Grand, roi d’Arménie, qui garde la ville depuis des milliers d’années, comme si elle gardait une sainte relique ainsi que ses jardins sont inscrits en tant que candidat sur la liste du patrimoine mondial pour la culture, l’éducation et la science des Nations Unies (UNESCO).

 

Avec sa longueur de 6 kms, la citadelle et les murs de Dikranagert représentent la deuxième plus grande ville fortifiée dans le monde après la Grande Muraille de Chine.

Situé à 100 m au dessus de la vallée du fleuve Tigre, Dikranagert porte toujours une atmosphère médiévale avec ses murs presque intact et impressionnant de 10 à 12 m de hauteur et 3 à 5 mètres d’épaisseur encerclant la ville.

 

Contrairement à Ani, la capitale arménienne des 1000 et une églises,  la citadelle de Dikranagert, une des capitale du roi arménien Dikran le Grand n’est plus aujourd’hui à l’intérieur des frontières officielles de l’État d’Arménie Occidentale (Sentence arbitrale du Président W. Wilson) et a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comme faisant partie de la Turquie, un État qui n’existait pas au moment de la construction de cette édifice majestueux.

 

Pourtant, l’État d’Arménie Occidentale par la voix de son Président Arménag Aprahamian, ne s’oppose pas dans le principe à l’inscription de la citadelle de Dikranagert au patrimoine mondial de l’Humanité (UNESCO), dans la mesure où son histoire n’est pas falsifiée, dans la mesure où les édifices et les anciennes demeures soient rendus à leurs propriétaires légitimes où a défaut à l’État d’Arménie Occidentale et dans la mesure où elle empêchera la destruction des quartiers à l’intérieur de la ville.

 

Néanmoins, pour éviter toute appropriation illicite, l’inscription au patrimoine mondial de l’Humanité de la citadelle de Dikranagert aurait dû faire l’objet d’une candidature au nom des deux États d’Arménie Occidentale et de la Turquie.