Le début des discussions sur un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan semble encore loin. 

La partie azerbaïdjanaise note qu’en concluant un tel accord, les parties doivent reconnaître l’intégrité territoriale de l’autre, et le « renforcement de l’armée azerbaïdjanaise » y contribuera. Les autorités arméniennes affirment qu’elles peuvent garantir la liberté, les droits et la sécurité de la population de l’Artsakh. Mais personne ne semble avoir réfléchi à la manière dont la version azerbaïdjanaise pourrait le garantir. 

Bakou ne veut même pas réviser son vocabulaire politique. Et il y a environ 120.000 habitants en Artsakh. Qui ne veut pas la paix, mais dans le contexte de tout ce qui se passe, on ne peut faire confiance à la « bonne volonté » de l’Azerbaïdjan. Les perspectives de négociation d’un accord de paix, même avec l’aide de la Russie, sont floues.L’Arménie Occidentale rejette totalement toute annexion de l’Artsakh par l’Azerbaïdjan.