Le 28 novembre 2022, le journal « New York Times » publie un article choc du journaliste Constant Maheu : « Le musée de Paris compte 18 mille crânes. il est difficile de dire à qui ils appartiennent. »

Cinq des crânes appartiennent aux victimes du génocide des Arméniens. Constant Maheut rapporte qu’il s’agit de crânes féminins collectés par le spécialiste français de la préhistoire Emmanuel Passemar lors de ses recherches en Syrie en 1925-1926.

Le musée n’a pas dévoilé l’identité des 18 000 crânes par crainte de demandes d’indemnisation.

A cette occasion, le Sénateur Pierre Ouzoulias a déclaré : « J’ai été déprimé d’apprendre que cinq crânes arméniens appartenant à des victimes du génocide des Arméniens trouvés à Deir ez-Zor (Syrie) sont toujours dans les collections du Musée de l’Homme. 

Maintenant, je suggère au gouvernement arménien de rendre ces crânes à l’Arménie, afin qu’ils puissent trouver leur lieu de repos à proximité du complexe mémorial du génocide des Arméniens à Erevan. Ces victimes méritent une sépulture digne après un siècle d’enfermement dans des cartons au sous-sol d’un musée français.