« Deux cas de prisonniers de guerre arméniens en 2020 sont entrés dans la phase de débat à la CEDH, nous avons reçu une notification à ce sujet. L’un est le cas de Narek Sardaryan, qui a été enlevé par un groupe subversif azerbaïdjanais en 2020 et a été emmené en Azerbaïdjan durant  la guerre, l’autre est le cas de la fusillade sur la place Hadrut. Ces deux affaires ont commencé, nous en sommes maintenant au stade du débat », a déclaré le défenseur des droits humains Artak Zeynalyan lors d’une conversation avec NEWS.am, notant que l’Azerbaïdjan n’a pas encore exprimé de position.

Selon Zeynalyan, ils ont présenté des données selon lesquelles le nombre de captifs est beaucoup plus élevé que les chiffres présentés par l’Azerbaïdjan, mais l’Azerbaïdjan le nie.

« Nous insistons sur le fait que ces personnes sont sous la juridiction de l’Azerbaïdjan et il n’y a pas de nouvelles après cela. Ils prétendent qu’il n’y a pas de telles personnes dans leur liste de prisonniers », a-t-il dit.

Pour rappel, Bakou confirme le fait que 33 personnes sont des prisonniers. L’officiel d’Erevan assure cependant que leur nombre est supérieur. Selon des défenseurs des droits humains, 80 personnes sont en captivité en Azerbaïdjan.

L’Arménie Occidentale déploie un maximum d’efforts pour le retour des prisonniers de guerre, présentant sur diverses plateformes internationales les faits des crimes de guerre de l’Azerbaïdjan recueillis pendant et après la guerre de 44 jours.