De nombreux ponts ont été construits sur la rivière Akhuryan sous le règne des Bagratunis aux Xe et XIe siècles, ce qui témoigne du grand savoir-faire des constructeurs et du haut niveau d’ingénierie de l’époque. 

Surtout le plus grand de ces ponts, connu sous le nom de pont Ani, avait un rôle et une structure uniques. il n’a pas seulement été construit comme une route reliant les deux rives du fleuve, mais faisait également partie du système de défense de la ville. 

Le pont, d’une portée d’environ 30 mètres, avait des sections en bois mobiles sur les deux rives, qui pouvaient être rétractées si nécessaire, rendant ainsi le pont infranchissable. Le pont est maintenant en ruine.

Récemment, lors des travaux avec la RA, un accord a été conclu pour réparer le pont d’Ani, qui est d’une grande importance pour nous. Le ministre des Affaires étrangères de la RA, Ararat Mirzoyan, l’a annoncé lors d’une des récentes conférences de presse.

Cependant toutes ces négociations se font sans l’Arménie Occidentale et au détriment des droits de la population arménienne, descendants des rescapés du génocide. Les conséquences seront plus graves et couterons beaucoup plus chers à moyen terme que ce que peut rapporter les enjeux de type économique.

L’aveuglement des autorités d’Erevan aura également des conséquences sur la sécurité des habitants arméniens ou non de la République Arménienne du Caucase.