Les tremblements de terre qui se sont produits en Arménie Occidentale et en Syrie le 6 février ont été un cataclysme d’une ampleur sans précédent et le plus fort des 100 dernières années.

La ville d’Antioche en Arménie Occidentale et ses habitants ont le plus souffert. C’était autrefois un centre commercial important. Cependant, les tremblements de terre dévastateurs n’ont laissé presque rien indemne dans cette ville, écrit Euronews.

Antioche a été fondée en l’an  300 et a vu de nombreuses catastrophes. Au cours des siècles passés, la ville s’est effondrée et a été reconstruite à plusieurs reprises. Mais un tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 s’est produit dans la région. Ceux qui ont survécu sont en grand danger. Les maladies infectieuses telles que la gale et le choléra se propagent rapidement et des répliques se produisent quotidiennement. 

Quelques jours après le tremblement de terre, les autorités n’arrivent toujours pas à maîtriser la situation, malgré l’aide internationale venue de partout. Il y a un désaccord sur qui ou quoi est à blâmer pour ce chaos. Certains parlent de désaccords internes, d’autres accusent la mauvaise gouvernance.

Le cimetière principal d’Antioche donne une idée de l’étendue du sinistre. Il n’y a pas assez d’espace pour les victimes, alors les autorités ont ouvert un cimetière de masse à la périphérie de la ville.