Le ministère des Affaires étrangères de la République d’Arménie a publié une déclaration dans le cadre du 35e anniversaire du massacre des Arméniens à Soumgaït. Voici des extraits de l’annonce : « Il y a 35 ans, en 1988 du 27 au 29 février, à l’instigation des autorités azerbaïdjanaises et en raison de l’inaction criminelle, des pogroms arméniens de masse ont eu lieu dans la ville de Soumgaït, tuant des centaines d’Arméniens, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, et des milliers ont été forcés déplacé.

Les pogroms planifiés à l’avance par les autorités azerbaïdjanaises ont été menés afin de réprimer brutalement la lutte civilisée du peuple d’Artsakh pour vivre dans la dignité et créer la paix dans sa patrie historique. Ce crime de masse commis au motif de l’identité nationale a reçu une large réponse et a été condamné par la communauté internationale, notamment par l’adoption de résolutions pertinentes par le Parlement européen. Cependant, les véritables organisateurs et auteurs du crime non seulement n’ont pas pris leurs responsabilités, mais aussi, encouragés par l’impunité et l’indulgence, ont soulevé une nouvelle vague de haine et d’intolérance arménienne, perpétrant de nouveaux pogroms et massacres d’Arméniens à Bakou, Kirovabad et d’autres Régions d’Azerbaïdjan peuplées d’Arméniens.

35 ans après le crime de Sumgait, l’Azerbaïdjan bloque illégalement la route de Berdzor depuis environ 80 jours et le but de cette opération est d’expulser plus de 120 000 Arméniens vivant en Artsakh. Ainsi, l’Azerbaïdjan poursuit sa politique de déshumanisation de l’Artsakh en soumettant les Arméniens d’Artsakh à un nettoyage ethnique. »

L’Arménie Occidentale rend hommage à la mémoire de nos compatriotes qui ont été massacrés à Soumgaït, tout en constatant que les autorités azerbaïdjanaises poursuivent aujourd’hui cette politique génocidaire en Artsakh et que les autorités arméniennes n’ont rien fait pour défendre les droits des Arméniens d’Azerbaïdjan devant les juridictions internationales.