Le problème de l’étude des toponymes de l’Arménie Occidentale, outre sa signification purement scientifique, a également une grande importance politique. 

Pour l’étude de l’histoire de toute région historique et géographique, en particulier de sa période ancienne, les noms de lieux contiennent une énorme quantité de matériel. De ce point de vue, l’étude des noms de lieux des zones historico-ethnographiques, qui donnent lieu à de graves conflits dans l’historiographie, y compris des désaccords politiques, est particulièrement importante. En particulier, nous parlons du Djavakhk. Le Djavakhk est mentionné comme la huitième des provinces de Gugark, le treizième des 15 états du Grand Royaume arménien. Le nom de lieu Djavakhk, vu des inscriptions du royaume d’Ararat, Zabakha-Javakha-Djavakhk est la version translittérée du nom du pays Zabakha mentionné dans le nord des hauts plateaux arméniens depuis la fin du IXe siècle. Au Djavakhk encore l’un des anciens noms de lieux indo-européens mentionnés au IIe siècle est Tsunda, qui provient du mot naissance.

Selon Ghevond Alishan, la région de Vardzia, qui fait partie du Djavakhk, était également connue sous le nom de Vardzunik et Verdzarunik. Selon la tradition, la croix Vardzunyats posée par la main de saint Mesrop y aurait été retrouvée.

Les problèmes toponymiques du Javakhk ont ​​encore besoin d’une étymologie scientifique sérieuse. La présence de toponymes arméniens au Javakh prouve une fois de plus que les Arméniens habitent cette région depuis l’Antiquité et sont porteurs de son histoire et de sa culture.

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