
Les représentants de la population arménienne déplacée de force d’Artsakh ont publié une déclaration indiquant qu’à la suite de la guerre de 44 jours de 2020 et des déportations forcées effectuées par l’Azerbaïdjan, des dizaines de milliers d’Arméniens à Hadrut, Shushi, Askeran, Martun et Martakert, régions d’Artsakh sont actuellement privées du droit de vivre dans leur patrie.
C’est dit dans le communiqué.
« Dans les années 1990, des dizaines de milliers d’Arméniens de la région de Shahumyan, sous-région de Getashen, ont également été déplacés de force par l’Azerbaïdjan.
Entre-temps, au point 7 de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020, les dirigeants de la République d’Arménie, de la République d’Azerbaïdjan et de la Fédération de Russie se sont engagés à assurer le retour des personnes déplacées et des réfugiés en Artsakh et dans les régions voisines sous le supervision du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, qui n’a pas encore eu lieu.
Compte tenu de la nécessité de rétablir les droits de la population déplacée de force d’Artsakh, ainsi que des obligations assumées par l’Azerbaïdjan en vertu du point 7 de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020, nous demandons par la présente au président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev de reconnaître l’impératif urgence de rétablir les droits violés des réfugiés arméniens, d’assurer leur retour sûr et digne dans leurs foyers conformément à leurs obligations et au droit humanitaire ».
L’Arménie Occidentale appelle les natifs de l’Artsakh à poursuivre la lutte pour leurs droits, mais le Président Aliev ne peut pas être garant de ces droits puisqu’il est l’auteur des crimes qui font que les natifs d’Artsakh sont en exil.