
Nous vous rappelons la rencontre entre les représentants de Bakou et de l’Artsakh à Bakou début avril, les modalités et les objectifs de leur organisation.
La République d’Artsakh a toujours prôné et continue de prôner le dialogue et une solution pacifique et négociée à tous les problèmes existants. Nous n’avons jamais renoncé aux contacts avec la partie azerbaïdjanaise, comme en témoignent les réunions tenues entre les représentants de l’Artsakh et de Bakou avec la médiation du commandement des troupes russes de maintien de la paix stationnées en Artsakh.
Les conditions exprimées par la partie de Bakou concernant le lieu et l’ordre du jour de la réunion, ainsi que le contexte dans lequel la proposition donnée a été présentée, prouvent que l’objectif des autorités de Bakou n’est pas une véritable discussion sur les problèmes existants, mais la perturbation d’un éventuel dialogue ou la création de coercition, de blocus et de conditions de vie insupportables et l’imposition de son propre agenda politique par l’usage de la force militaire.
Une fois de plus, nous soulignons l’inadmissibilité de politiser le dialogue sur la solution des questions techniques et humanitaires et soulignons que les questions politiques du règlement du conflit Azerbaïdjan-Artsakh doivent être discutées dans un format de négociation convenu et internationalement reconnu, sur la base de l’égalité des droits des parties et en présence de solides garanties internationales du respect de leurs obligations.
Le gouvernement d’Arménie Occidentale a plus d’une fois évoqué le comportement brutal des autorités terroristes de Bakou et le fait qu’elles ne respectent pas tous les accords et obligations internationaux, ce qui constitue un obstacle à la mise en œuvre de leurs plans. Le temps passe et le choc des intérêts politiques dicte différentes règles qui obligeront les autorités terroristes de Bakou à répondre de leurs crimes.