Dans l’après-guerre, plus de 300 nouveaux monuments ont été découverts en Artsakh, qui ne figuraient pas sur les listes nationales, notamment des khachkars, des pierres tombales inscrites et non inscrites, des ruines d’églises et de chapelles.

Armine Hayrapetyan, directrice de l’organisation à but non lucratif « Service d’Etat pour la protection de l’environnement historique », en a informé lors d’une conversation avec le correspondant de « Artsakhpress ».

Se référant aux problèmes des opérations de recherche dus au blocus, Hayrapetyan a souligné le manque de carburant de transport, en raison duquel les opérations sur le terrain ont été temporairement arrêtées par l’organisation.

« À la suite des travaux effectués avant le blocus, les nouvelles ont été principalement enregistrées dans les zones des communautés Harutyunagomer et Vaghuhas de la région de Martakert, village de Patara de la région d’Askerani. Je voudrais noter avec plaisir que des informations ont récemment été rapportées sur les murs de clôture trouvés dans les environs de Khatravank, qui, selon nous, pourraient être une tour d’observation », a expliqué A.. Hayrapetian.

Passant à la question des conditions de conservation des khachkars retrouvés, le directeur du SNOC a répondu comme suit : « Les khachkars retrouvés par l’organisation restent à leur place après avoir été réparés. Il est possible que les générations futures aient une plus grande opportunité de les étudier et d’obtenir ainsi plus d’informations. »