
Le 1er février, des femmes d’Artsakh, des mères arméniennes avec des affiches et des appels « Les mères pour les droits de leurs enfants » se sont adressées au chef de la délégation de l’UE en Arménie, l’ambassadrice Andrea Victorin, demandant de remettre leur lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mère de sept enfants.
Dans la lettre, les mères de l’Artsakh ont rappelé que l’Artsakh était assiégé depuis le 12 décembre 2022 et que les droits fondamentaux à la vie, à la santé et à l’éducation de 120 000 habitants de l’Artsakh, dont 30 000 enfants, étaient violés pendant le froid de l’hiver.
Nous présentons des extraits de la réponse d’Ursula von der Leyen, où elle remercie les femmes d’Artsakh pour la lettre et transmet les messages suivants : « Merci pour votre lettre ouverte, que j’ai reçue par l’intermédiaire de la délégation de l’Union européenne en Arménie. L’Union européenne est très inquiète, suite aux divers développements qui se déroulent autour du corridor de Berdzor depuis décembre de l’année dernière. Nous comprenons que les restrictions de mouvement le long du corridor de Berdzor sont un grave fléau pour la population locale et créent des préoccupations humanitaires. Soyez assurés que l’Union européenne continue de mobiliser les efforts diplomatiques pour résoudre la situation et a adressé de nombreux appels à l’Azerbaïdjan et aux autres parties concernées pour qu’ils prennent les mesures appropriées dans le cadre de leurs compétences, conformément aux dispositions de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020. »
Le gouvernement d’Arménie Occidentale veut rappeler cela que depuis le 12 décembre 2022 l’Artsakh, assiégé, est devenu le centre de l’attention du monde sans sa volonté, car, comme nous l’avons mentionné à plusieurs reprises à différentes occasions et à partir de différentes plateformes, une nouvelle carte géopolitique du monde est en train de se former, qui, qu’ils le veuillent ou non, rien ne se fera sans le Plateau arménien et la République d’Arménie Occidentale et ses provinces, comprenant l’Artsakh.
La rapidité des événements récents nous oblige à prendre en compte nous-mêmes et à répondre à nos appels répétés Nous avons bon espoir que les structures internationales pourront enfin faire ce qui est juste et équitable pour prendre des décisions qui profiteront à toute l’humanité. L’impunité engendre de nouveaux crimes et de nouvelles tragédies.