
L’Union européenne a condamné l’attaque des forces armées azerbaïdjanaises contre des militaires des forces armées arméniennes dans le village de Tegh de la région de Syunik. Le service diplomatique de l’UE a publié un message décrivant l’attaque provocatrice de l’Azerbaïdjan comme des affrontements.
« Cet incident souligne une fois de plus qu’en l’absence de frontière délimitée, la ligne de 1991 doit être respectée, les forces de chaque côté doivent être retirées de cette ligne à des distances de sécurité pour éviter que des incidents ne se reproduisent », a déclaré le ministère des Affaires étrangères de l’UE et chef de la sécurité Porte-parole politique Nabila Masrali.
« Les engagements antérieurs doivent être respectés, y compris les engagements pris à Prague en octobre 2022 concernant la reconnaissance mutuelle de l’intégrité territoriale en vertu de la déclaration d’Alma Ata de 1991. L’UE appelle également à intensifier les négociations sur la démarcation des frontières et est prête à soutenir ce processus », indique le texte de la déclaration.
L’Union européenne a de nouveau appelé à la retenue et au règlement pacifique des différends.
Le gouvernement d’Arménie Occidentale rappelle que la déclaration d’Alma Ata n’est pas un acte juridique, c’est une déclaration d’intention qui n’oblige en rien l’Arménie Occidentale. Après le démantèlement de la République d’Arménie de 1920, cette déclaration ne tient pas compte du Traité de Sèvres, des reconnaissances de l’Arménie Occidentale et des conséquences du génocide des Arméniens, et son contenu, ne peut être qu’une solution provisoire avant l’application du Traité International de Paix signé à Sèvres le 10 août 1920.