
Les jeunes femmes arméniennes devraient rendre hommage à leurs ancêtres.
Anahit chante « Couleur de grenade », « ce rouge de la mémoire qu’il faut effacer ».
« L’humanité ne peut pas vivre éternellement avec le cadavre d’un peuple assassiné dans son sous-sol. » Jean Jaurès
Depuis le Génocide contre les Arméniens notre combat est toujours d’actualité et nos racines sont sans fin, l’histoire ne doit pas se répéter.
Anahit a grandi avec le chant classique français. Elle aime « quand la musique sert les mots ».L’artiste a hérité de la culture arménienne, qui lui a été transmise par ses grands-parents.
Anahit a pris des cours de chant et de violon à la maternelle. « L’union de mes deux cultures m’a permis d’aborder la vie plus sereinement. J’ai besoin de transmettre et de partager, comme ma famille l’a toujours fait. »
Dans une conversation avec l’un des périodiques français, la jeune fille a déclaré que la guerre en Artsakh avait « renforcé » le discours de sa famille.
« Nos pensées étaient en Arménie. Nous, Arméniens, chantons fièrement nos racines et ne perdons pas notre culture. Je voudrais lancer un appel à tous les peuples de la planète pour leur dire que nous sommes des Arméniens, que nous sommes toujours debout, que nous sommes toujours en vie, que nous voulons avancer la tête haute. Je n’arrêterai jamais de parler de mes racines », a déclaré Anahit.