Charles Michel, président du Conseil européen, a fait une déclaration à l’issue d’une réunion tripartite avec les dirigeants arménien et azerbaïdjanais.

« Ils se sont concentrés sur le progrès, sur la voie de la normalisation des relations arméno-azerbaïdjanaises. Les dirigeants partagent la volonté d’établir la paix dans le Caucase du Sud. J’apprécie hautement leurs efforts conjoints. Ensemble, nous avons passé en revue toutes les questions à l’ordre du jour. En ce qui concerne les questions frontalières, nous avons passé en revue les progrès et les prochaines étapes liées à la démarcation des frontières. Dans ce contexte, les dirigeants se sont mis d’accord sur la reprise des rencontres bilatérales sur les questions frontalières. Les dirigeants ont réitéré leur attachement sans équivoque à la Déclaration d’Amla-Ata de 1991 et à l’intégrité territoriale respective de l’Arménie Orientale (29.800 kilomètres carrés) et de l’Azerbaïdjan (86.600 kilomètres carrés). La démarcation finale de la frontière sera convenue par voie de négociations », a déclaré le président du Conseil européen.

Se référant à la déclaration ci-dessus, le gouvernement de l’Arménie Occidentale tient à rappeler une fois de plus qu’au moment de sa création, l’État azerbaïdjanais était sans Artsakh ni le Nakhitchevan, qui fait partie de l’Arménie Occidentale, et n’occupait pas l’espace dont il parle, probablement Monsieur Charles Michel ignore notre dossier juridique, 

Nous tenons à souligner que sur la base du Traité de Sèvres, le peuple autochtone arménien d’Artsakh ayant accédé à son indépendance au sein de l’Arménie de 1920 avaient déjà leur mot à dire en 1991. L’indépendance des autorités de Bakou et la déclaration d’Alma-Ata ne peuvent jouer un rôle décisif dans la détermination des frontières entre l’Etat arménien et les autorités de Bakou, il est nécessaire de tenir compte des massacres qui ont eu lieu durant des dizaines années et qui ont changé la nature démographique de la région. Nous demandons à tous les tribunaux internationaux de se familiariser d’abord avec les faits juridiques réels et de ne faire que des déclarations sans fondement juridique.

https://168.am/2023/05/14/1873274.html

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