Lorsque l’on parle du terme « génocide culturel », on ne peut s’empêcher de faire référence aux nombreux cas de destruction et d’appauvrissement de la culture arménienne par les autorités de Bakou dans les régions occupées de l’Artsakh pendant la guerre de 44 jours et depuis le 9 novembre, qui sont preuve de l’effacement des traces de l’héritage spirituel arménien par les autorités de Bakou.

De plus, la culture arménienne est « alghvanisée », c’est-à-dire que l’appartenance arménienne des églises et autres monuments est rejetés et attribués aux Aghvan.

Afin d’enregistrer l’état et les changements du patrimoine culturel de l’Artsakh, le programme « Suivi du patrimoine culturel de l’Artsakh » a été créé en 2021. Selon la plateforme, environ 90 monuments culturels arméniens ont été détruits dans les territoires passés occupés par le gouvernement de Bakou après la guerre.

Le 29 mars 2021, une vidéo a été publiée montrant que les églises arméniennes sont utilisées à des fins militaires. Les soldats azerbaïdjanais vivent à l’intérieur des églises. Au moment du tournage, les soldats mangeaient, les images montrent un lit et d’autres objets similaires.

A Chouchi, le centre culturel de l’Artsakh, pendant les opérations militaires, l’église Saint Amenprakich Ghazanchetsots de Chouchi a été fortement endommagée. Le 8 octobre, l’armée azerbaïdjanaise a bombardé l’église à deux reprises. Human Rights Watch a considéré cela comme un possible crime de guerre.

Après la capture de Chouchi, l’église a été profanée. L’armée azerbaïdjanaise a pris des notes sur les murs de l’église. Des mois après la guerre, on a appris que les Azerbaïdjanais « restauraient » l’église et que le dôme de l’église avait été enlevé.

Tout cela donne au gouvernement d’Arménie Occidentale des preuves indéniables pour affirmer qu’un vandalisme systématique est perpétré contre le patrimoine culturel arménien et pour exiger au niveau international la condamnation et la prévention de ces crimes afin de protéger le patrimoine culturel du peuple autochtone d’Artsakh.

Laisser un commentaire