Le représentant officiel du département d’État américain lors de la déclaration du 30 mai, dans laquelle il s’est félicité des dernières déclarations des autorités de Bakou sur la volonté d’examiner la soi-disant question de l’amnistie des résidents de l’Artsakh, provoque une profonde déception et un grand désarroi. Il est inexplicable qu’on puisse trouver un élément positif digne d’encouragement dans cette déclaration des autorités de Bakou, entièrement fondée sur le chantage et la coercition ouverts. 

Il est évident que le message principal de la déclaration des autorités de Bakou était que les autorités de Bakou refusent d’avoir un dialogue égal avec les autorités démocratiquement élues de la République d’Artsakh et ne sont guidées que par le désir d’imposer leur autorité au peuple d’Artsakh en force. Nous ne doutons pas que les États-Unis veuillent jouer un rôle positif dans le règlement juste, équilibré et digne du conflit azerbaïdjanais-Artsakh et dans la réalisation d’une paix à long terme dans la région. En même temps, nous pensons que l’encouragement de Bakou à des politiques destructrices et belliqueuses contredit le désir d’apporter des changements positifs dans le règlement pacifique du conflit.

Le gouvernement d’Arménie Occidentale s’est déjà référé à une déclaration similaire faite par l’Union européenne. Nous regrettons que les États-Unis aient adopté la même position que l’Union européenne, qui est basée sur l’interprétation et l’application unilatérales des droits fondamentaux de l’homme. Il n’est pas facile de briser le peuple d’Artsakh et de livrer un faux système de valeurs démocratiques. Au cours de son histoire millénaire, le peuple d’Artsakh a été confronté à de tels phénomènes à plusieurs reprises, mais ils n’ont pas disparu de la scène de l’histoire.