Proposition pour la préparation du rapport « Accès libre et sûr au corridor de Berdzor ».

En abordant le corridor de Berdzor et d’autres questions, l’Europe devrait se rappeler que la question concerne les Arméniens qui ont survécu au génocide et vivent sous la menace d’un génocide, qui ont perdu leur espace de vie. Oui, le Génocide s’est donné pour mission de nous détruire, de nous éliminer complètement : 1915-1923, 1969, 1988-1992, 2016, 2020-2023.

La solution de la situation liée au corridor Berdzor/Lachin/ nécessite des approches politiques. Les solutions humanitaires aggraveront le problème, contribuant à l’aggravation du génocide.

La solution au corridor de Berdzor devrait passer par des sanctions contre Bakou, sinon chaque déclaration est une indulgence pour Bakou d’approfondir le blocus.

Si l’Artsakh ou le couloir de Berdzor doivent être pénétrés au gré de Bakou, cela signifie sacrifier les Arméniens d’Artsakh aux volontés de Bakou, comme l’a fait l’UNESCO en 2006, lorsque Bakou a « interdit » à l’UNESCO de visiter le Nakhitchevan. En d’autres termes, l’Europe demande-t-elle à l’auteur de crimes contre l’humanité l’autorisation de permettre à l’Europe de prendre des mesures pour prévenir ses crimes ? Qui peut dire où est la logique ? L’Europe ne peut pas empêcher un génocide à moins qu’elle ne veuille vraiment l’empêcher.

La question du droit à la vie humaine ne peut être subordonnée au principe de l’intégrité territoriale.

L’Europe devrait considérer la défense des Arméniens d’Artsakh comme la base de la défense du corridor de Berdzor. Le corridor de Berdzor doit retrouver son statut avant le 27 septembre 2020. La situation engendrée par l’agression remet en cause tout le concept de protection des droits de l’homme, son authenticité internationale.

Par leur présence, les structures européennes peuvent aider les réfugiés d’Artsakh à rendre visite à leurs proches en République d’Artsakh.

Soutenez l’Artsakh assiégé pour résoudre le problème de l’électricité, de l’eau et du carburant en utilisant les dernières technologies.

  Implication des forces de maintien de la paix de la France, de la Chine, de l’Inde et de l’Iran dans le corridor de Berdzor et en Artsakh.

L’Europe devrait appliquer le principe de sécession corrective pour sauver l’Artsakh et les Arméniens d’Artsakh des griffes du Génocide. La politique anti-arménienne génocidaire a un seul but : anéantir les Arméniens dans leur espace de vie, expulser les Arméniens de leur espace de vie, prendre possession de la patrie, des territoires, des ressources, de l’histoire et de la culture arméniens.

Le patrimoine culturel arménien est en danger dans les territoires de l’Artsakh, qui sont passés sous contrôle azerbaïdjanais. Les autorités de Bakou se livrent délibérément au vandalisme culturel, tentent d’éliminer les traces arméniennes, détruisent les monuments arméniens et présentent les églises comme des Eglises Oudis.

Proposition : 1. Les structures internationales, représentées par l’UNESCO, devraient avoir accès aux territoires occupés afin de prévenir le génocide culturel. 2. Le gouvernement de Bakou, rendant la « route de la vie » impraticable, prouve en même temps que la coexistence des Arméniens d’Artsakh avec eux est également impossible. L’Arménien pacifique et créatif est aujourd’hui constamment attaqué par les forces armées du gouvernement de Bakou. Le comportement agressif d’Aliyev montre que les Arméniens ne peuvent pas vivre en Artsakh sous contrôle administratif, juridique et politique azéri. 

Suggestion : la communauté internationale devrait essayer de prendre en compte le fait que le peuple d’Artsakh est déjà autodéterminé, et ne pas considérer le droit à la vie humaine dans le contexte de la question de l’intégrité territoriale.