L’Institut Lemkin de prévention du génocide a publié une déclaration appelant la communauté internationale à exercer une forte pression sur Bakou pour mettre fin aux menaces de génocide contre l’Arménie et l’Artsakh.

Nous citons ci-dessous des extraits de l’annonce faite le 30 mai.

« L’Institut Lemkin de prévention du génocide fait part de sa profonde préoccupation concernant les angles morts apparents des négociateurs internationaux impliqués dans les pourparlers de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Nous demandons aux acteurs internationaux, en particulier le président américain Biden, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, le président russe Vladimir Poutine et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, de reconnaître la menace de génocide des Arméniens dans le Caucase du Sud.

Nous leur demandons également de considérer les conséquences d’ignorer les systèmes d’alerte précoce et les protocoles de prévention du génocide existants en récompensant le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour ses menaces contre l’Arménie.

Ce printemps, nous avons assisté à une intensification des efforts visant à finaliser un accord de paix négocié au niveau international entre les autorités arméniennes et Bakou. Ces négociations impliquent clairement d’énormes concessions de l’Arménie à l’Azerbaïdjan, comme la cession du territoire historiquement arménien de l’Artsakh (Haut-Karabakh), avec peu d’offre à l’Arménie en retour autre que des garanties sur papier. »

À la fin de la déclaration, l’Institut a de nouveau insisté sur le fait que la priorité immédiate devrait être la prévention du génocide contre les Arméniens.

Le gouvernement d’Arménie Occidentale partage les dispositions de la déclaration publiée par l’Institut Lemkin de prévention du génocide, dont nous avons parlé à plusieurs reprises et dont nous continuons de parler depuis la tribune de l’ONU. L’absence de mesures punitives contre la politique génocidaire des autorités turques et de Bakou conduit à de nouveaux génocides non seulement contre le peuple arménien, mais à la première occasion, il sera perpétré sans discrimination contre tout le monde. C’est dans cette optique que l’Institut Lemkin soulève cette question avec tant de cohérence, appelant à une forte pression sur les autorités de Bakou.