Notre structure gouvernementale et notre ONG sont les seuls au monde à défendre aujourd’hui au-devant de la scène internationale la question des droits de la population arménienne autochtone de l’Artsakh.

« Bonjour, aujourd’hui nous nous trouvons au Palais des Nations à Genève, dans cette salle du Conseil des Droits de l’Homme où l’Assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale et le Conseil National de l’Arménie Occidentale vont tenir des déclarations dans le cadre de la 16e session du Mécanisme d’experts des peuples autochtones. Il s’agit, au regard de l’agenda du mécanisme d’experts sur différents points d’assurer que les droits des Arméniens d’Arménie Occidentale soient entendus devant la communauté internationale.

Aujourd’hui en particulier, il s’agit de l’impact de la militarisation sur les droits des peuples autochtones. L’assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale et le Conseil via son Président M. Arménag Aprahamian a tenu une intervention dans laquelle il a été précisé que cet impact de la militarisation revêtait un danger imminent en particulier pour la population de l’Artsakh. Nous souhaitons tout de même rappeler que la population de l’Artsakh est autochtone, ayant des droits reconnus au sein de l’ONU. A ce titre, il est important de remémorer le fait que le territoire de l’Artsakh fait partie intégrante de l’Arménie de 1920 et dont l’Arménie Occidentale est l’Etat continuateur. En cela, la population de l’Artsakh peut tout à fait clamer ses droits et nous sommes là pour le faire et porter son nom au-devant des instances internationales.

Nous le disons en toute modestie, notre structure gouvernementale et notre Assemblée sont les seuls au monde à défendre aujourd’hui au-devant de la scène internationale la question des droits de la population arménienne autochtone de l’Artsakh. C’est une question imminente puisque nous savons que la population de l’Artsakh est soumise à un blocus depuis plus de 7 mois maintenant, c’est une situation intenable pour la population mais également pour l’ensemble de la Nation Arménienne aujourd’hui affectée. La communauté internationale a entendu ce discours, nous travaillons sur le plan diplomatique pour que ces questions soient résolues au plus vite. Nous ne lâcherons pas, il n’est pas concevable que des États puissent ainsi développer leurs appareils militaires et qu’une militarisation croissante tant de l’Azerbaïdjan que de l’entité turque impactent non seulement le territoire de l’Arménie Occidentale mais aussi le Proche comme le Moyen Orient.

Nous attirons alors l’attention sur cette question car l’embrasement est proche et celui-ci doit être contenu au plus vite. »