Selon « Armenpress », l’attachée de presse du président de la République d’Artsakh, Lusine Avanesyan, a déclaré cela dans une conversation avec « Artsakhpress », notant que Moreno Ocampo avait envoyé une lettre de réponse au président d’Artsakh, dans laquelle il écrivait spécifiquement : « Ce sera un honneur pour moi d’analyser le problème et de vous présenter ma conclusion. 

Je préparerai un rapport complet, analysant les faits et la loi. Mon évaluation sera impartiale et pro beno. Pour tirer une conclusion sur l’exécution du génocide, je dois analyser les intentions des dirigeants de l’Azerbaïdjan sur la base des faits. Pour protéger mon exactitude et mon impartialité, j’écrirai au président de l’Azerbaïdjan, lui donnant l’occasion de clarifier directement sa position. 

Compte tenu de l’urgence du problème, y compris le risque de famine pour 120 000 Arméniens, je prévois de publier mon rapport en 7 jours. Veuillez signaler toute nouvelle circonstance susceptible d’affecter la situation afin de l’analyser. 

Le gouvernement d’Arménie Occidentale a fait référence à plusieurs reprises à la politique d’occupation et de génocide menée par les autorités de Bakou, qui est un parallèle direct à la politique d’État de la Turquie. 

Au sein de la CEDH, le procès contre la politique tsariste et tyrannique de Bakou par Armenag Aprahamian, président de l’Arménie Occidentale, en tant que représentant mandaté du peuple de Chouchi, a déjà été accepté. 

Nous espérons sincèrement que l’ancien procureur de la Cour pénale internationale tiendra sa promesse et pro beno, c’est-à-dire pour le bien public, mènera une analyse véritablement impartiale et juridique, qui correspondra à l’appréciation et à l’évaluation correctes des crimes commis par Bakou. L’impunité engendre la récidive, dont M. Moreno Ocampo est bien conscient. 

L’impunité de la Turquie a conduit à la manifestation de politiques comme celle  de Bakou.