
L’Azerbaïdjan poursuit la politique de propriété du complexe monastique de Dadivank.
Comme l’ont rapporté les médias azerbaïdjanais, « des représentants de la communauté religieuse chrétienne Aghvan-Udi d’Azerbaïdjan, qui sont les descendants de l’Église indépendante apostolique Aghvank (caucasienne), ont visité le complexe du monastère de Dadivank ont effectué des rituels religieux et allumé des bougies dans l’église appartenant au complexe. »
Rappelons que le complexe Dadivank en Artsakh, situé dans la région historique arménienne de Karvachar, désormais sous le contrôle de Bakou, a été déclaré « Aghvan-Udian », et qu’une politique active d’appropriation y est menée. Le gouvernement d’Arménie occidentale a fait référence à plusieurs reprises à la politique génocidaire de Bakou. L’une de ses manifestations les plus vives est aussi la politique envers les valeurs culturelles. Lorsque les autorités de Bakou privilégient la politique d’appropriation de la culture étrangère, au lieu du vandalisme dont elles ont fait preuve au Nakhitchevan et dans un certain nombre d’autres endroits, elles commencent à appliquer la politique d’un peuple sans histoire ni culture propres. Bakou n’hésite même pas à affirmer que les constructions de l’ère chrétienne leur appartiennent, malgré leur appartenance à la confession musulmane. Dadiwank en est l’un des meilleurs exemples. En le déclarant monument culturel aghvani, ils visent à étendre leur histoire à la période préchrétienne et paléochrétienne, lorsqu’ils n’existaient pas en tant que nation et État. Seulement, ils croient en la politique similaire des autorités de Bakou. L’histoire est une science exacte et tôt ou tard la vérité se révèle. Nous souhaitons que nos tribus voisines s’en souviennent et utilisent toute leur énergie et leurs moyens matériels aux fins de l’édification de la nation, malgré le fait qu’elles arrivent trop tard et qu’elles sont menacées d’extinction.