
Gegham Stepanyan, défenseur des droits humains de l’Artsakh, a rejoint la conférence de presse urgente en ligne concernant le génocide en cours par Bakou en Artsakh, car l’Azerbaïdjan a coupé le câble Internet venant du couloir de Berdzor il y a quelques minutes. Il a annoncé. « Depuis 8 mois, l’institution de protection des droits de l’homme d’Artsakh n’a cessé de représenter auprès de diverses organisations avec divers rapports et informations qu’il s’agit d’actions systématiques, dont le but est de détruire le peuple d’Artsakh. Cela fait 8 mois que nous tirons la sonnette d’alarme, nous avons demandé une présence internationale, nous avons demandé qu’une enquête sur la situation sur le terrain soit menée et présentée aux structures internationales. »
Il a mentionné que, malheureusement, lors de la discussion qui s’est tenue hier au Conseil de sécurité de l’ONU, on a dit que nous n’avions pas de présence sur le terrain et que nous nous fiions aux informations fournies par la Croix-Rouge. « De qui est-ce la faute? Dans le cas des violations à grande échelle des droits de l’homme en Artsakh, l’ONU, qui a une fonction importante de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, n’est plus présente depuis 8 mois. C’est aussi une conséquence de l’échec de cette structure, de ne pas remplir sa mission. Afin d’empêcher un génocide d’ici peu de temps, il faut assurer une présence internationale en Artsakh, qui jouera un rôle dissuasif. Nous avons déjà enregistré un cas de famine et cela menace 120 000 personnes. »
Selon lui, il ne devrait pas y avoir de déclarations « protocolaires » à l’ONU, mais des actions claires, car chaque jour est important.