Les évaluations et les messages adressés à Bakou lors de la deuxième discussion au format du Conseil de sécurité de l’ONU convoqué à la demande de la République d’Arménie le 16 août ont essentiellement complété les positions claires exprimées par divers gouvernements, structures internationales et organisations de défense des droits de l’homme.

Remarquables ont été les discours des États membres et du représentant de l’UE concernant le fait que Bakou est obligé de supprimer le blocage illégal de la route de Berdzor, selon la déclaration tripartite du 9 novembre 2020 et les décisions juridiquement contraignantes de la Cour internationale de justice des Nations unies des 22 février et 6 juillet.

 Il est clair que Bakou continue de déformer les appels de la communauté internationale, de chercher des prétextes faux et faux pour ne pas respecter ses obligations et, prolongeant la crise humanitaire, y compris le nettoyage ethnique du peuple autochtone d’Artsakh par la famine. De plus, Bakou tente de manipuler toute approche « équilibrée » des acteurs internationaux, l’interprétant comme une concession pour poursuivre sa politique adoptée. Nous soulignons l’urgence d’utiliser tous les outils internationaux disponibles pour éliminer la crise humanitaire en Artsakh et pour rétablir la circulation ininterrompue dans les deux sens par la route de Berdzor et assurer un accès sans entrave des organisations humanitaires internationales à l’Artsakh. Le ministère des Affaires étrangères de la RA, appréciant hautement les positions de principe et équitables des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU engagés dans leur mandat de contribuer à la sécurité et à la paix internationales, continuera à travailler sur diverses plates-formes, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU, en prenant des mesures cohérentes étapes vers le déblocage de la route de Berdzor et la résolution de la crise humanitaire en Artsakh.