Depuis 2011, Erik Yeganyan servait dans l’unité de maintien de la paix des forces armées arméniennes, il était détective. 

Le 27 septembre, premier jour de la guerre de 44 jours en Artsakh, il était chez lui. Des amis disent qu’Eric était censé partir à l’étranger pour une mission de maintien de la paix, mais comme les jours de son absence du pays coïncideraient avec l’anniversaire de sa fille, il a choisi de rester en Arménie. Lorsque la guerre a commencé, le commandement l’a appelé et lui a dit de faire ses valises et de se rendre à l’unité militaire. Les membres de la famille n’ont jamais su dans quelle partie de la ligne de front se trouvait Eric. Le 21 octobre, les proches ne parviennent plus à contacter Eric. Ils étaient inquiets car il appelait ses proches plusieurs fois dans la journée, ils soupçonnaient qu’Eric était blessé. Eric a été tué le 21 octobre, vers 14h30, près du village de Drakhtik, dans la région de Hadrout. 

La famille a retrouvé le corps d’Eric une semaine après sa mort. Son ami Alik Manukyan était à côté d’Eric. Ils ont servi ensemble dans les forces de maintien de la paix. Aux positions du village de Drakhtik, ils ont été encerclés et engagés dans un combat face à face avec l’ennemi. 

Il y avait 4 militaires : le commandant Artak Tonoyan, Alik Manukyan, Eric, le lieutenant-colonel Sergey Avetisyan, qui conduisait la voiture. Alik a été blessé à la jambe, le commandant à la main, et la blessure reçue par Eric a été mortelle, car la balle a endommagé les organes internes. 

Les soldats venus aidé ont sorti les blessés du blocus. Ils ont été transférés à l’hôpital de Karmir Shuka puis à Stepanakert. Après un certain temps, les amis ont retiré le corps d’Eric de leur position et l’ont emmené à l’hôpital de Karmir Shuka. 

Erik Yeganyan, 40 ans, a reçu à titre posthume l’ordre du 2e degré « de la Croix du Combattant » et la médaille « Pour le courage ».