La ministre belge des Affaires étrangères Haja Lahbib a annoncé lors d’une conférence de presse à Erevan que son pays était préoccupé par les tensions autour du problème d’Artsakh. « La seule manière de sortir de ce conflit historique passe par les négociations et les compromis, même si cela est difficile. En 2023 notamment, les accords dans le cadre des rencontres organisées par Charles Michel constituent une avancée positive. Les dirigeants des deux pays ont confirmé l’intégrité territoriale des pays et je salue les déclarations audacieuses de votre Premier ministre, qui a pris le chemin de la paix », a-t-il déclaré.

Selon Lahbib, les récentes négociations tenues à Bruxelles ont montré que l’accord de paix est proche et qu’il est du devoir des dirigeants des pays de tout faire pour permettre aux résidents arméniens et azerbaïdjanais de vivre en paix. « La Belgique et l’UE continueront d’insister et d’agir dans ce sens dans leurs contacts diplomatiques. Comme vous le savez, la Belgique assumera la présidence de l’UE à partir du 1er janvier 2024, l’Arménie est un partenaire important pour les Européens et nous souhaitons renforcer notre partenariat dans une situation mondiale instable », a-t-il déclaré. 

Le gouvernement de l’Arménie Occidentale s’est référé à plusieurs reprises aux déclarations officielles des organisations internationales et des États et nous saluons toute déclaration raisonnable visant à protéger les intérêts de l’Artsakh, et de sa population autochtone qui ne dépend pas de Bakou. Pour nous, toutes ces approches qui perçoivent le peuple autochtone d’Artsakh comme une communauté, ou comme des résidents vivant dans la banlieue de Bakou, nous sont étrangères et inacceptables. Nous vous rappelons que l’Artsakh est une province de l’Arménie Occidentale avec ses peuples autochtones, et nous exigeons que chacun s’en souvienne et respecte les droits du peuple arménien d’Artsakh.