
Le Croissant-Rouge de Bakou viole les principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, en premier lieu le principe de neutralité, et s’implique dans le processus politique en exprimant la position de son gouvernement, à savoir le maintien de la fermeture de la route de Berdzor (notamment en proposant des itinéraires dits alternatifs).
L’implication du Croissant-Rouge de Bakou dans les processus politiques contredit les principes fondamentaux du mouvement international de la Croix-Rouge, dans la mesure où ce dernier n’a pas pour mandat de faire des déclarations politiques et de servir l’agenda politique.
Il s’agit d’une violation flagrante et n’est pas conforme aux principes et valeurs du Mouvement, ainsi qu’à l’agenda humanitaire. Actuellement, Bakou utilise également la Société du Croissant-Rouge pour tenter d’entraver le fonctionnement du CICR, seule organisation humanitaire internationale en Artsakh.
L’enlèvement de Vagif Khachatryan au poste de contrôle, accompagné par le CICR, en route pour être transféré en Arménie pour y être opéré, en est une preuve éclatante. Ce dernier a été enlevé alors qu’il se trouvait sous la protection du droit international humanitaire.