
Le professeur Juan Mendes a présenté un rapport aux Nations Unies sur les conséquences juridiques du blocus de l’Artsakh. Il a également été publié sur le site Internet de la Représentation permanente de l’Arménie auprès des Nations Unies.
Il est à noter que le 23 août, la représentation permanente de l’Arménie a organisé un débat au siège de l’ONU, au cours duquel l’expertise de Juan Mendes, ancien conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide, professeur des droits de l’homme à l’Université américaine de Washington, a été présenté sur le blocus en cours de l’Artsakh et la prévention par l’ONU, ainsi que sur les possibilités d’utilisation de la boîte à outils. Des diplomates des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU et d’un certain nombre d’autres pays ont pris part à la discussion.
Le professeur Mendes a notamment souligné que dans le contexte de la situation actuelle en Artsakh, le refus de se conformer au jugement obligatoire de la Cour internationale de Justice est un signe pour lancer les outils de prévention précoce afin de prévenir le génocide. Selon l’avis d’expert du professeur Mendes, la situation créée en Artsakh constitue une base suffisante pour que la communauté internationale lance des mécanismes d’alerte précoce et le principe de la responsabilité de protéger.
Cependant, une fois de plus, ce nouveau rapport ne présente en rien sur le fond du statut du peuple autochtone arménien en Artsakh, sur l’intégrité territoriale de l’Etat arménien de 1920 et sur les diverses massacres qui ont eu lieu en Artsakh et qui ont fait chuté ou éliminé totalement la démographie arménienne depuis plus de 100 ans en Artsakh et au Nakhitchevan.
https://un.mfa.am/file_manager/un_mission/Preliminary%20Opinion%20-%2023.08.2023.pdf