
Aujourd’hui, des sources azerbaïdjanaises ont diffusé des informations sur l’envoi d’une cargaison « humanitaire » de Bakou à Stepanakert sous les auspices du Croissant-Rouge, mais aucun accord n’a été trouvé avec la partie d’Artsakh sur cette question, ajoutant que cette décision visait donc à compliquer la situation des problèmes existants, mais sans les résoudre.
« Le problème du rétablissement du régime établi sur la route de Berdzor était et reste une priorité, et tout dialogue avec Bakou doit être mené en priorité sur cette question. La route doit fonctionner librement et sans interruption pour la circulation bidirectionnelle des personnes, des marchandises et des véhicules.
Si les autorités de Bakou sont réellement intéressées d’éliminer la pire catastrophe humanitaire de la population de l’Artsakh et à mettre fin à ce plan génocidaire, alors elles ne devraient pas jouer à un faux jeu philanthropique, mais simplement ne pas interdire la circulation de Berdzor vers l’Artsakh jusqu’au rétablissement des approvisionnements, comme prévu par la déclaration tripartite du 9 novembre 2020 et aux ordonnances de la Cour internationale de Justice », a souligné L. Avanésian.