
Le 31 du mois, Bakou a bloqué l’entrée de biens humanitaires envoyés en Artsakh par plusieurs
régions de France. Le 30 août, des camions chargés de biens humanitaires envoyés en Artsakh par
Paris, la capitale française, et plusieurs grandes régions du pays, ont quitté Erevan pour se rendre à
Kornidzor, pour ensuite se rendre en Artsakh.
Lors de la conférence de presse tenue à Goris, Bertrand Xavier, le président de la région Haut-de-
France, a souligné que le passage de l’aide française par le corridor Lachine était interdit.
Il a condamné cette décision de Bakou et a appelé la communauté internationale à prendre des
mesures pratiques pour mettre fin à l’aggravation de la crise humanitaire en Artsakh.
Le président de l’Arménie Occidentale, Arménag Aprahamian, espère que ces 10 véhicules chargés de
marchandises humanitaires pourront traverser le couloir de Berdzor et atténuer les difficultés de la
population de l’Artsakh, et cette affaire deviendra un précédent pour d’autres pays et organes
d’autonomie locale. Toutefois, cette initiative de la société civile française ne doit pas faire oublier
que la France sous l’égide de son président Macron peut régler le problème de l’Artsakh d’un coup
de plume, en apposant sa signature sur le traité de Sèvres.