Gagik Allahverdyan a servi dans l’armée de défense de l’Artsakh depuis 1997. Il sert dans cette unité militaire depuis la création des Forces spéciales. C’était un éclaireur, un tireur d’élite. A reçu le grade de capitaine.

Lors des combats d’août 2014, il a reçu les médailles du « Courage » des présidents arménien et azerbaïdjanais pour ses actions au sein des forces spéciales. Il a participé à la guerre d’avril 2016 et a été blessé à Talish. Lors de la guerre de 44 jours de 2020, il a combattu au sein des forces spéciales dans les points les plus chauds du front : Eghnikin, Tutak, Karin Tak, Sghnak, Chouchi. 

Décédé le 7 novembre dans les sanctuaires de Chouchi. En octobre 2020, Gagik était stationné avec un groupe des forces spéciales sur la colline de Tutaks à Hadrut. Il y a eu des combats intenses ici. L’ennemi avait contourné la colline et réussissait, le 21 octobre, à pénétrer dans le village de Togh, qui se trouvait déjà à l’arrière. La route menant à Stepanakert était sous leur contrôle. Ceux de Tutak traversent les forêts jusqu’au Marché Rouge pour échapper au blocus.

Après avoir quitté le blocus, les forces spéciales ont effectué des tâches de combat dans les villages de Karin Tak et Sghnak. Le 6 novembre, Gagik se trouvait dans le village de Shosh et a été chargé de mener une opération à Chouchi. Il n’a pas été possible de savoir ce que les forces spéciales étaient censées faire à Chouchi. Dans la nuit du 6 novembre, les forces spéciales se sont rendues au carrefour Chouchi -Karin Tak avec trois voitures. Sur la route, à 200 mètres de la station-service jusqu’au carrefour, les voitures sont sous le feu, Gagik Allahverdyan, Mkhitar Asryan, Vazgen Abrahamyan sont tués. La dépouille de Gagik Allahverdyan a été transférée après la guerre, le 13 novembre. Il a reçu à titre posthume le 2ème degré « de la Croix du Combattant ».

L’épouse de Gagik raconte que pendant la guerre, ils parlaient rarement au téléphone, ils ne disaient pas où ils étaient, ce qu’ils faisaient, elle se souvient seulement qu’il disait toujours : « Reste à côté du poêle ».