Le ministre des Affaires étrangères de la République d’Artsakh, Sergueï Ghazaryan, a accordé une interview au quotidien français Ouest-France et, à la demande du journaliste, a présenté en détail la situation la plus difficile créée en Artsakh et a décrit ce qui se passe comme un génocide, faisant référence aux experts en droit international.
Sergueï Ghazaryan répond à la question du journaliste : Comment empêcher ce génocide ? « Les dirigeants des pays et l’ONU doivent faire preuve de volonté politique. La communauté internationale a l’obligation et la capacité de prévenir les génocides. Les organisations internationales compétentes sont correctement informées de la situation en Artsakh. Ils devraient en faire une évaluation objective. Le Conseil de sécurité de l’ONU peut adopter une résolution appropriée appelant Bakou à mettre fin au blocus. Les organisations internationales devraient imposer des sanctions aux responsables du blocus et envoyer de l’aide humanitaire par tous les moyens possibles, y compris par voie aérienne.
Nous appelons le monde libre et progressiste à protéger les droits des personnes et des peuples. Ne perdons pas de temps, car après tout, nous parlons de prévention du génocide. »
Le gouvernement de l’Arménie Occidentale, représenté par le président Armenag Aprahamian, la ministre des Affaires étrangères Lydia Margossian et d’autres membres de notre délégation auprès des Nations Unies, tout en participant aux réunions de la Commission des peuples autochtones, souligne constamment que le peuple arménien vivant sur le Plateau arménien est autochtone sur son territoire depuis le jour de sa formation jusqu’à aujourd’hui et, sur ses propres territoires et conformément au droit international, son droit d’origine doit être préservé.
Il comprend les droits humains fondamentaux, jusqu’au droit de vivre et de circuler librement sur le territoire de son propre État, c’est-à-dire l’État d’Arménie, dont l’Artsakh est un État. Cependant, il a été violé par le gouvernement génocidaire de Bakou sous les yeux de toute l’humanité. Nous exigeons la fin de cette politique ignoble, car sinon nous devrons résoudre ce problème par notre propre intervention.