Gegham Baghdasaryan, président du club de presse de Stepanakert, a écrit : Le principal problème du moment est l’évacuation des personnes, une évacuation organisée et sûre, qui sauve des vies.
Il n’y a aucune condition de vie pour les habitants de l’Artsakh, absolument aucune. Les Azéris ordonnent aux habitants des environs de la ville de Martouni de partir avec des haut-parleurs, sinon ils tueront tout le monde.
Pour autant que je sache, Martakert a eu trois jours. Ils tirent sur la ville depuis la périphérie de Stepanakert (du côté de Krkjan). Mais il n’y a pas assez de véhicules ni de carburant pour évacuer les gens. Des mesures urgentes doivent être prises. Les autorités d’Artsakh et d’Arménie devraient se tourner vers les structures internationales et exiger leur implication dans l’évacuation des personnes.
La séance d’aujourd’hui du Conseil de sécurité de l’ONU constitue l’occasion la plus appropriée pour en parler. L’évacuation sans présence internationale est impossible, car il existe un certain nombre d’obstacles. Le plus important d’entre eux est l’attitude des Russes. Les Russes souhaitent qu’un certain nombre de personnes restent pour justifier leur présence criminelle. Il s’agit d’une véritable prise d’otages et il faut en parler.