La communauté arménienne de Belgique a mené une action silencieuse sur l’une des places les plus fréquentées de Bruxelles, la place Monet, pour condamner le nettoyage ethnique de la population arménienne d’Artsakh et la politique génocidaire de Bakou. Lors de l’événement, Robert Unusyan, président du Comité des Arméniens de Belgique, a exprimé son indignation face au sort réservé aux Arméniens d’Artsakh, contraints de « s’intégrer » dans l’une des pires dictatures du monde. « Le temps des discussions est terminé, il faut passer aux choses sérieuses », a déclaré Robert Unusyan.

Le député fédéral belge Georges Dalleman a également prononcé un discours et, après avoir exprimé les larmes aux yeux son soutien aux Arméniens d’Artsakh, il a condamné l’inaction de la communauté internationale, y compris de l’Europe et de la Belgique, dans la situation actuelle. Georges Dalleman était en Artsakh pendant la guerre en 2020 et a vu de ses propres yeux la souffrance des Arméniens d’Artsakh.

Le correspondant de la télévision d’Arménie Occidentale a contacté Mariam Kirakosyan, étudiante à l’Académie royale des beaux-arts, qui lui a fourni des détails sur l’événement.

« A l’origine, un concert de chants et de danses arméniens dédié à l’Arménie était prévu. Cependant, compte tenu des opérations militaires déclenchées par Bakou le 19 septembre en Artsakh, le concert a été annulé et remplacé par une action silencieuse. »

Mariam Kirakosyan affirme que notre histoire de plus de trois mille ans prouve que nous sommes destinés à vivre dans le pays construit par nos grands-pères.

« Nous vivons constamment en combattant, car sans la Patrie, nous serons sans identité, nous n’aurons pas de passé et, plus encore, d’avenir. Et pour cela, surtout en ces jours fatidiques, nous devons être unis et solidaires. Nous devons tous réaliser que nos compatriotes d’Artsakh vivent et meurent au nom de leur existence, pour le droit de vivre dans leur patrie. »