Traité russo-turc de Moscou 1920-1921

La première conférence russo-turque à Moscou eut lieu en juillet-août 1920 afin de signer un accord réglementant les relations entre la Turquie kémaliste et la Russie soviétique. Au sein de la commission militaire, le lieutenant-colonel turc Seyfi propose de fournir des armes et des munitions, du pétrole, etc. au gouvernement turc dans un court laps de temps. Bien que toutes les demandes ne soient pas acceptées, un accord est conclu pour fournir une aide financière au gouvernement turc et fournir la quantité nécessaire d’armes et de munitions. La question des démarcations territoriales suscite un vif désaccord lors de la conférence, qui se termine le 24 août par l’élaboration d’un projet d’accord définissant les grands principes des relations entre les parties.

Il contenait des clauses sur la non-reconnaissance des accords imposés par la force aux parties, l’annulation des accords précédemment signés entre la Russie tsariste et le gouvernement turc, la confiance dans la résolution de la situation des détroits à la conférence des puissances de la mer Noire, la conclusion d’accords économiques. , accords financiers et consulaires, etc. Pour l’Arménie, le 3e était particulièrement important et l’article 4, dont le premier stipulait que les parties s’engagent, d’un commun accord, à prendre toutes les mesures nécessaires dans les plus brefs délais pour ouvrir des canaux de communication, communication entre la Russie et Kemal Turquie dans le but de transporter des personnes et des marchandises. Il est devenu évident que cette route devait être ouverte sur l’Arménie. 

L’article 4 disait : que la Russie accepte d’entreprendre la médiation entre la Turquie de Kemal et les États tiers limitrophes qui maintiennent sous leur autorité tout territoire inclus dans le « Pacte national » turc. Reconnaissant le « Pacte national », le gouvernement soviétique accepta ainsi le droit de la Turquie sur Batoumi, Kars et Ardahan. Et comme ces régions faisaient partie de l’Arménie et de la Géorgie, il a été décidé de reporter la question de la détermination de la frontière nord de la Turquie Kemalan, raison pour laquelle la signature finale de l’accord préparé est reportée. Ce projet de traité a ensuite été élaboré sur la base du traité de Moscou de 1921.