Le 15 octobre 2023, la chaîne de télévision azerbaïdjanaise CBC TV a diffusé une émission ouvertement de propagande « Temples détruits d’Artsakh ». Film documentaire en langue russe « Exposer le vandalisme arménien ». L’auteur et présentatrice du film est la chef adjointe de la communauté russe de Bakou, la journaliste Anastasia Lavrina. Dans le film, qui a un caractère évident de propagande, deux structures du village de Talish d’Artsakh, qui est une province de l’Arménie Occidentale, ont été ciblées : la maison de la culture du village et l’église Saint-Pierre. L’Église du Très-Sauveur.

Dans la rue principale du village de Talish, l’église du très-Sauveur est présentée comme Aghvan-Udi et est attribuée aux XIIe-XIIIe siècles. C’est de cette manière, que Robert Mobil, présente et date  l’église, lui-même chef de la communauté Udi de Bakou, qui participe activement à la politique et à la propagande officielle azerbaïdjanaise visant à exproprier le patrimoine culturel arménien. 

Pour Robert Mobil, la base d’une telle date était le fait que « l’église est construite en grès, en calcaire, qui ont été altérés pendant 500 à 600 ans ». Et comme, selon lui, certaines pierres de l’église sont usées, soufflées par le vent, alors l’église est beaucoup plus ancienne. Notant que la rue de Talish et L’église du Très-Sauveur auraient été construites en 1894 grâce aux fonds des habitants locaux. 

Dans le documentaire, l’idée est exprimée que l’église n’a pas été « arménienne », elle a été préservée presque intacte, sous « forme Aghvan-Udi » simplement parce que pendant les années soviétiques, le bâtiment était utilisé comme entrepôt économique et les murs intérieurs étaient recouverts  avec une couche de plâtre, grâce à laquelle les croix Udi sont restées sur place. » Robert Mobil a exprimé l’idée qu’il faudrait bientôt réparer l’église, qui constitue un bon exemple d’église Aghvan-Udi, comme monument qui se trouve dans la région.

Comme nous pouvons le constater, les propagandistes azerbaïdjanais et ceux qui se proclament « chercheurs et experts » comblent le manque de connaissances de base et l’ignorance par des déclarations arbitraires, changeant l’époque et l’affiliation des structures chrétiennes arméniennes selon la tâche et le moment.