L’archéologue azerbaïdjanais Sabuhi Huseinov fait souvent référence à la tombe musulmane découverte accidentellement en 2001 lors des travaux de construction dans le centre d’Erevan, qui a été fouillée la même année par l’archéologue Husik Melkonyan et mesurée par l’architecte Artak Ghulyan.

Sabuhi Huseinov, faisant largement référence au mausolée, transmet ses pensées anti-arméniennes préférées, comme si les archéologues et chercheurs arméniens avaient caché l’existence du mausolée à la communauté scientifique et même à la société arménienne après la découverte du mausolée. L’archéologue azerbaïdjanais tente de présenter le mausolée comme un élément caractéristique de la culture azerbaïdjanaise et explique que la pensée scientifique arménienne l’a spécifiquement caché et, dans certains cas, l’a présenté comme mongol pour cacher la réalité indésirable. Dans un autre article, il déclare qu’il n’existe même aucune publication scientifique sur cette tombe et qu’il l’a découvert par hasard grâce à une vidéo d’information tournée en 2001, à laquelle il renvoie. Il présente la combinaison d’inscriptions arméniennes et arabes sur la tombe fouillée comme une fraude ouverte et une déformation de la réalité de la part de la partie arménienne. Huseinov note également que les Arméniens ont construit une boîte de nuit sur les ruines d’un bâtiment spécialement caché et censé être un sanctuaire pour les Azerbaïdjanais. Sans faire référence à des déclarations aussi absurdes de l’archéologue azerbaïdjanais, rappelons que la tombe a été découverte lors des travaux de construction à réaliser dans le sous-sol du club déjà existant et en activité. Les travaux ont été arrêtés et des fouilles ont été effectuées. L’archéologue Husik Melkonyan, qui a mené les fouilles, a fait référence à cette tombe dans des articles scientifiques. Le mausolée musulman d’Erevan a été mentionné et décrit par d’autres chercheurs arméniens.

Par exemple, l’architecte Leonid Bretanitsky, qui a décrit plus en détail le mausolée musulman de Khachen, a vu des similitudes évidentes entre ce mausolée et l’église-mausolée d’Eghvard. L’architecte de l’église-tombeau sacrée Astsvatsatsin de Yeghvard, construite en 1301, était Shahik Vardpet, comme en témoigne l’inscription sur l’une des fenêtres.

L’existence du tombeau n’est pas non plus un secret pour le public, il n’a jamais été caché, divers chercheurs arméniens ont évoqué ce monument dans leurs interviews et posts sur les réseaux sociaux.

La pensée scientifique arménienne n’a jamais caché ni rejeté les relations de la culture arménienne avec les cultures chrétienne, islamique et autres des peuples voisins. Grâce à ces interactions, chacun d’eux a acquis de nouvelles caractéristiques, enrichies de nouvelles réalisations. Les tombeaux musulmans et autres monuments d’Erevan, Khachen et Vanosai en sont la meilleure preuve.