



Le héros national de la RA, le colonel Vahagn Asatryan, a consciemment choisi sa voie militaire et est resté fidèle à la cause qu’il a choisie tout au long de sa vie. Dans ce choix, Vazgen Sargsyan et son oncle, le général Astvatatur Petrosyan, ont joué un rôle, avec le baptême militaire duquel a commencé le chemin du héros. À sa demande, la mère de Vahagn, Mme Sima, a accepté le choix professionnel de son fils.
Le lieutenant-colonel Andranik Mkhitaryan écrit dans ses mémoires que si leur commandant n’était pas mort, l’issue de la guerre aurait été différente. Vahagn Asatryan est resté constamment dehors pendant 4 à 5 jours, durant toute la durée des opérations dans la chaîne de montagne de Mrav. Il a personnellement mené les travaux d’enquête et pris personnellement toutes les décisions. Il a immédiatement prévu la nouvelle tactique de l’ennemi et a élaboré un plan habile pour la contrecarrer.
Il avait une attitude particulière envers sa mère, lors des opérations de combat les plus dures, il répondait même aux appels téléphoniques de deux personnes : notre supérieur général et sa mère. Peu importe qu’il s’agisse de bombardements ou de frappes aériennes, il a quand même répondu. Mkhitaryan écrit à propos des batailles de Hadrut que grâce aux efforts de Vahagn Asatryan, un coup dur et écrasant a été porté aux unités spéciales de l’ennemi. Les Azerbaïdjanais ont laissé entre 50 et 70 corps sur le champ de bataille. Mentionnant qu’ils avaient besoin de prisonniers pour obtenir des informations. Vahagn Asatryan a personnellement vérifié tous les cadavres. Il voulait s’assurer s’il y en avait un vivant ou non. Sur ces 70 personnes, deux seulement avaient le grade de capitaine, les autres étaient tous majors, lieutenants-colonels et colonels. C’était l’une de leurs unités d’élite.
Andranik Mkhitaryan écrit que le problème de combat de Vahagn Asatryan allait dans une autre direction. La tâche qu’il a accomplie avant sa mort aurait dû être effectuée par une autre unité. Cependant, Vahagn Asatryan a décidé qu’il devait franchir toutes les hauteurs pour expliquer les problèmes à toutes les unités qui franchissaient la ligne de défense. Il voulait enfin créer une défense stable, c’est pourquoi il est allé personnellement expliquer les problèmes.
L’ennemi avait découvert l’emplacement du puissant commandant de la brigade spéciale, car il recherchait Vahagn Asatryan depuis le début de la guerre. Le commandant n’avait pas peur non plus… Il n’avait pas peur, parce qu’il n’avait pas le droit d’avoir peur, parce que toutes les unités le regardaient. Il passait toujours en premier. Il a pris une décision et a commencé pour que les autres soient convaincus que la décision qu’il avait prise était la bonne. Quand il est mort, tout le monde était désespéré, mais plus tard, toute l’unité militaire était guidée par un seul slogan : nous sommes tous Vahagn et nous faisons notre travail pour défendre son honneur et poursuivre le travail inachevé.