Moscou poursuit ses contacts avec Bakou et Erevan pour les aider à résoudre le conflit, mais il n’y a toujours pas de progrès significatif, a déclaré aux journalistes le secrétaire de presse du président russe, Dmitri Peskov. « Il n’y a pas encore de compréhension mutuelle exacte. 

Nous poursuivons nos contacts », a déclaré Peskov, répondant à la question de savoir s’il y avait des progrès dans la proposition russe d’utiliser Moscou comme plate-forme pour la préparation d’un plan de paix. Pour rappel, le représentant spécial de l’UE pour la crise dans le Caucase du Sud et en Géorgie, Toivo Klaar, a annoncé le 25 octobre que la réunion prévue des dirigeants de l’Arménie Orientale et de Bakou, Nikol Pashinyan et Ilham Aliyev, à Bruxelles n’aurait pas lieu.

Le gouvernement de l’Arménie Occidentale rappelle que selon la Convention de 1948, le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

  1. Meurtre de membres du groupe ;
  2. Atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
  3. Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
  4. Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
  5. Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.

L a Russie devrait prendre en considération dans les meilleurs délais du crime contre l’humanité qui s’est produit en Artsakh, sous les yeux des gardiens de la paix russes qui avaient mandat de protection des populations civiles. Toutes les parties devront tôt ou tard répondre de leurs actes.

L’Artsakh est et restera une partie intégrante de l’Arménie Occidentale.