Les massacres de Sassoun ont été couverts dans les pages du journal « Ardzagank » à travers des articles envoyés par la journaliste du journal, Karin. 

L’article envoyé par le correspondant du journal publié le 9 septembre dans « Ardzagank » le 25 août donne de brèves informations sur les causes du soulèvement et du siège de Sassouon. « Les impôts à payer au gouvernement par la population de Sassoun ont longtemps été gratuits. C’est pour cette raison qu’un groupe dirigé par des Kurdes kochariens connaissant bien les conditions locales, les routes et les canyons, a envoyé 300 personnes et soldats armés. 

La population arménienne de Sassoun, connaissant ce phénomène comme une ouverture vers une mauvaise intention interne, ont tente d’expulser ces personnalités non invités et corrupteurs de leur terre libre et de leur terre… ».

Le journal « Nor Dar » a couvert les massacres de Sassoun un peu plus tard et moins. Pour la première fois, les événements de Sassoun sont évoqués dans le numéro du 14 septembre de « Nor Dar » sur la base des informations rapportées par un jeune homme qui a quitté le Sassoun. Et l’article publié dans le numéro du 1er novembre de Nor Dar (le journaliste a envoyé le matériel de K. Pols le 22 octobre), même s’il n’est pas détaillé, décrit la situation à Sassoun et les raisons du soulèvement. 

« Des mesures fortes étaient prévues contre les rebelles de Sassoun, c’est-à-dire une guerre absolue contre un peuple sujet et turbulent qui a osé exprimer son mécontentement contre les dirigeants avec des armes. » En général, les périodiques arméniens orientaux donnent des évaluations objectives des causes des incidents de Sassoun. Tout d’abord, le journal  « Le Marteau », et un peu plus tard, d’autres journaux discutent et présentent également les véritables raisons des événements qui se déroulent à Sassoun, en y combinant la divulgation des principaux objectifs des actions du gouvernement ottoman dans le sujet en discussion.