C’est un hommage national à la solennité particulière qui a été rendu, mercredi 28 mars, en mémoire du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, abattu à l’âge de 44 ans par Radouane Lakdim après s’être substitué à une otage dans un supermarché à Trèbes (Aude). Cette cérémonie protocolaire, organisée dans l’imposante cour d’honneur des Invalides en hommage à tous les militaires « morts au service de la France dans l’accomplissement de leur mission », célébrait, aussi, cette fois, « l’héroïsme français », comme l’a souligné le président de la République, Emmanuel Macron, dans son éloge funèbre.
L’acte de bravoure de ce gendarme qui a donné sa vie pour en sauver une autre a déclenché une émotion nationale, en témoigne les milliers de personnes, dont des centaines de lycéens et collégiens, venus saluer le passage de sa dépouille dans les rues de Paris, le long d’un trajet jalonné de CRS, gendarmes mobiles, cavaliers à cheval et sapeurs-pompiers, en tenues d’honneur. Vers 10 heures, tandis qu’une minute de silence était observée dans toutes les gendarmeries et préfectures, mais aussi à l’Elysée et place Beauvau, le convoi funéraire est parti du Panthéon, le monument dédié aux grandes personnalités françaises.
Le Président Armenag Aprahamian, s’est joint à l’hommage national qui a eu lieu entre 11h30 et 12h00 par une minute de silence et un suivi de toute la cérémonie.