La reconstitution nationale comme condition sine qua non de l’existence des Arméniens d’Arménie Occidentale .
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L’Assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale section Rhône-Alpes a tenu une réunion le 24 mars dernier à Lyon au cours de laquelle plusieurs points ont été présentés dans le travail de rétablissement et de l’application des droits des Arméniens d’Arménie Occidentale.
Mme Lydia Margossiqn, Députée au Parlement de l’Arménie Occidentale a développé 3 points fondamentaux parmi lesquels :
1- La nécessaire participation des descendants des rescapés du génocide des Arméniens dans le cadre des structures étatiques de l’Arménie Occidentale et en particulier la possibilité de devenir citoyen de l’Etat d’Arménie Occidentale qui est un Etat reconnu indépendant en 1920 mais qui subit depuis cette date un plan d’occupation illégal au regard du droit international.
La possibilité également qui est offert à tout citoyen de se porter candidat aux futures élections du Parlement de l’Arménie Occidentale afin de porter la voix des droits des Arméniens. Le processus électoral est en cours sur l’année 2018.
2- L’événement d’une portée considérable quant aux interventions de Mme Margossian à la 37ième session du Conseil des Droits de l’Homme qui s’est tenue à Genève où plusieurs questions fondamentales ont été soulevées parmi lesquelles :
– L’occupation illégale de l’Arménie Occidentale par la Turquie depuis 1920,
– Le droit de retour des Arméniens sur leur terre ancestrale à savoir l’Arménie Occidentale,
– La dénonciation et la condamnation de l’appropriation illicite des savoirs traditionnels, des expressions culturelles et des ressources génétiques de l’Arménie Occidentale par la Turquie.
– La nécessaire application intégrale du Traité de Sèvres qui clôturera juridiquement la première guerre mondiale et apportera les solutions de paix aux guerres au Moyen-Orient.
– La condamnation de l’invasion de la région syro-cilicienne d’Afrin par les forces armées turques et l’envoi officiel d’une déclaration signée par les représentants des peuples autochtones et des ONG à l’initiative du Conseil National d’Arménie Occidentale à l’attention du Conseil de Sécurité sollicitant les États membres d’intervenir pour que les forces turques arrêtent l’invasion de la Syrie .
3- Enfin, il a été rappelé le principe fondamental applicable à tout peuple et conformément à la Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones, du droit à l’autodétermination. Conformément à ce principe et affirmant que TOUT PEUPLE COUPÉ DE SA TERRE EST AMENÉ À MOURIR, Mme Margossian a fermement condamné la résolution criminelle et honteuse- car c’est désormais ainsi qu’elle doit être qualifiée – du Parlement européen du 18 juin 1987 qui dans son article 2 dénie TOUT DROIT aux Arméniens après qu’ils aient été effroyablement génocidés.
Sous couvert de la reconnaissance du génocide des Arméniens, il s’agit dans cette résolution de la volonté de mise à mort définitive de la nation arménienne d’Arménie Occidentale.
Mme Margossian a en outre affirmé que les soi-disant responsables communautaires autoproclamés qui ont promu cette résolution et s’en sont félicités en criant victoire encore dernièrement dans les journaux prétendument « arméniens » devront répondre tôt ou tard à la nation.
Mme Margossian a ajouté que cette nation arménienne que certains réduisent à une minorité religieuse en « Turquie » est en réalité une nation autochtone en Arménie Occidentale et qu’elle devait se rassembler autour de la bannière de l’Arménie Occidentale.
Mme Margossian a enfin insisté lourdement sur le fait que chaque membre de cette nation devait reconstituer le corps meurtri de l’Arménie Occidentale et le faire vivre.
Si la barbarie avait arraché à la Mère Patrie ses enfants, les descendants des rescapés de génocide portaient la responsabilité de la reconstitution nationale, condition sine qua non de l’existence des Arméniens d’Arménie Occidentale.