Par Greer Fay Cashman
Les journalistes ne doivent pas être diplomates et peuvent se permettre de faire des déclarations incorrectement diplomatiques, comme Aryeh Golan de Radio Israël Reshet Bet lors de l’interview du vice-ministre des Affaires étrangères Tzipi Hotovely concernant la tentative la plus récente de reconnaissance par la Knesset du génocide perpétré par les Turcs contre les Arméniens il y a un peu plus d’un siècle, quand ils ont tué environ 1,5 million de citoyens arméniens.
Chaque fois qu’il y a une crise entre Israël et la Turquie, la reconnaissance de ce qu’on appelle à tort le génocide arménien (oubliant que les Arméniens étaient les victimes, pas les agresseurs) est soulevée par certains membres de la Knesset. Comme les relations diplomatiques continues avec la Turquie sont d’une grande valeur pour Israël, le projet de loi est invariablement défait par un corps législatif pleinement conscient que, 73 ans après l’Holocauste, Israël et le monde juif doivent encore faire face à la négation de l’Holocauste. Combien de temps encore les Arméniens vont-ils faire face au déni du génocide infligé à leur peuple.